Dans ce domaine l’offre est très souvent valorisée pour des fonctions qui ne prennent pas toujours en compte les besoins réels de l’enfant.

Les conditions d’apprentissage de la marche

Pieds nus, les touts petits adhèrent naturellement au contact d’un sol lisse type parquet, lino ou carrelage. Par son humidité le pied fait ventouse avec le sol. Dans ces conditions l’enfant ne glisse pas et trouve plus facilement l’équilibre indispensable pour se tenir debout. Il stimule les récepteurs sensitifs de la plante du pied qui permettront une meilleure reconnaissance du sol et de ses aspérités. Le sol doit être protégé pour éviter de blesser les pieds (une écharde sur un plancher par exemple).

A l’intérieur

Les chaussons souples bien proportionnés au volume du pied, qui ne le compriment pas, ou des chaussettes antidérapantes munies de pastilles en gomme peuvent être portés en alternance en dehors des séances de marche, dans les crèches, divers lieux publics etc.

A l’extérieur

L’idée que la chaussure va aider un bébé à se tenir debout plus rapidement est fausse. Pour le bébé la chaussure est un corps étranger, un carcan qu’il rejette assez naturellement. Il existe des chaussons vendus sous l’appellation « chaussures pré-marche ou de parc » renforcés au talon et au bout, munis d’une semelle gomme et d’une tige souple. Ces chaussons renforcés sont destinés à l’apprentissage de la marche à l’extérieur sur un sol non protégé. Ils protègent des chocs. Il faut éviter les pieds nus sur les pelouses qui peuvent cacher des aspérités dangereuses.

La chaussure

Quand l’enfant aura acquis les différentes étapes de la marche, à trois ans environ, le port de la chaussure deviendra indispensable.

Bibliographie : « Chausser l’enfant » de Jean-Jacques Ficat et Alain Madec – Juillet 2006

(Source: UFSP Union Française pour la Santé du Pied)